Plastic world.
De la minéralité primordiale, avec les œuvres de leur chimie, les hommes avaient inventé cet extraordinaire matériau dont ils étaient si fiers. Le plastique était devenu ce nouvel ingrédient indispensable dont ils ne pouvaient plus se passer.
Mais la chimie humaine avait été éphémère et l‘œuvre du temps plus forte que l’œuvre humaine. La minéralité tarie par la logique productive humanitale, il ne restait plus que les vestiges de l’artificialité chimique des hommes, artefacts gisants, en déshérence, qui pendaient au vent comme des lambeaux de peau.
© Isabelle Orsini/2008